FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 61937  de  M.   Gambier Dominique ( Socialiste - Seine-Maritime ) QE
Ministère interrogé :  santé et action humanitaire
Ministère attributaire :  santé et action humanitaire
Question publiée au JO le :  21/09/1992  page :  4320
Réponse publiée au JO le :  26/10/1992  page :  4929
Rubrique :  Sante publique
Tête d'analyse :  Politique de la sante
Analyse :  Mort subite du nourrisson. lutte et prevention
Texte de la QUESTION : M Dominique Gambier attire l'attention de M le ministre de la sante et de l'action humanitaire sur ce grave probleme de sante publique que constitue la mort subite du nourrisson. Une circulaire du 14 mars 1986 reconnait cette situation, en mettant en place des « centres de reference » sur l'ensemble du territoire. Ces centres sont charges de l'animation des soins, de la recherche et de l'enseignement, et de l'information. Il lui demande les moyens particuliers qui ont pu etre attribues a ces centres, et s'il est envisage de leur donner une ampleur qui correspond a l'importance de ce probleme.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Cause principale de deces de nourrissons entre l'age de un mois et un an, la mort subite du nourrisson touche 1 500 bebes en France par an et pose un reel probleme de sante publique. Les causes sont multiples, frequemment associees, parfois non retrouvees. L'autopsie scientifique de ces enfants est essentielle, car elle permet de distinguer les morts subites liees a des etiologies precises et celles qui restent inexpliquees, ce qui est fondamental pour la prise en charge de la fratrie eventuelle a venir, mais aussi pour la recherche. Les centres regionaux de references, crees par la circulaire du 14 mars 1986, ont qualite pour prescrire, mettre en place et organiser le suivi d'une surveillance par monitorage a domicile. Depuis le 30 janvier 1992 un groupe de travail a ete mis en place au sein de la direction generale de la sante du ministere de la sante et de l'action humanitaire. Il a pour but d'evaluer le dispositif des trente centres actuellement operationnels et de mettre au point les propositions budgetaires qui en decouleront. Deja, la pratique de l'autopsie d'un enfant decede, le suivi regulier de la famille lors d'une grossesse ulterieure et apres la naissance de l'enfant, l'examen attentif de ce bebe et la realisation d'examens complementaires permettent de diminuer de facon importante la prescription de monitorage a domicile, d'autant que l'on commence a bien connaitre les consequences psychologiques sur les familles de ce type d'appareillage.
SOC 9 REP_PUB Haute-Normandie O