Texte de la QUESTION :
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M Charles Miossec appelle l'attention de M le ministre des affaires sociales et de l'integration sur les moyens a mettre en oeuvre pour prevenir et lutter contre les phenomenes de mort subite du nourrisson, principale cause de mortalite infantile dans la premiere annee. Tous les ans, pres de 2 000 jeunes enfants decedent dans notre pays de cette maladie aux symptomes encore trop souvent meconnus. Des efforts tres importants demeurent a effectuer pour la combattre : developpement de la recherche scientifique et medicale, information des parents, prevention, formation des professionnels Il lui demande les dispositions que le Gouvernement envisage de prendre en ces differents domaines, soit de sa propre initiative, soit en favorisant l'intervention de partenaires prives susceptibles de participer ou de contribuer financierement aux programmes de recherche.
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Texte de la REPONSE :
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Reponse. - Cause principale de deces de nourrissons entre l'age de un mois et un an, la mort subite du nourrisson touche 1 500 bebes en France par an et pose un reel probleme de sante publique. Les causes sont multiples, frequemment associees, parfois non retrouvees. L'autopsie scientifique de ces enfants est essentielle, car elle permet de distinguer les morts subites liees a des etiologies precises et celles qui restent inexpliquees, ce qui est fondamental pour la prise en charge de la fratrie eventuelle a venir, mais aussi pour la recherche. Les centres regionaux de references, crees par la circulaire du 14 mars 1986, ont qualite pour prescrire, mettre en place et organiser le suivi d'une surveillance par monitorage a domicile. Depuis le 30 janvier 1992 un groupe de travail a ete mis en place au sein de la direction generale de la sante du ministere de la sante et de l'action humanitaire. Il a pour but d'evaluer le dispositif des trente centres actuellement operationnels et de mettre au point les propositions budgetaires qui en decouleront. Deja, la pratique de l'autopsie d'un enfant decede, le suivi regulier de la famille lors d'une grossesse ulterieure et apres la naissance de l'enfant, l'examen attentif de ce bebe et la realisation d'examens complementaires permettent de diminuer de facon importante la prescription de monitorage a domicile, d'autant que l'on commence a bien connaitre les consequences psychologiques sur les familles de ce type d'appareillage.
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