FICHE QUESTION
9ème législature
Question N° : 63372  de  M.   Noir Michel ( Non-Inscrit - Rhône ) QE
Ministère interrogé :  santé et action humanitaire
Ministère attributaire :  santé et action humanitaire
Question publiée au JO le :  02/11/1992  page :  4973
Réponse publiée au JO le :  01/03/1993  page :  798
Rubrique :  Professions medicales
Tête d'analyse :  Specialites medicales
Analyse :  Anesthesistes-reanimateurs. recrutement
Texte de la QUESTION : M Michel Noir appelle l'attention de M le ministre de la sante et de l'action humanitaire sur le decret du 10 juin 1992 modifiant les conditions de recrutement des anesthesistes-reanimateurs, qui souleve une reprobation unanime de l'ensemble de cette profession. Il cree une discrimination par rapport aux autres specialites medicales ou chirurgicales et aura un effet nefaste sur la qualite de recrutement et donc des soins. Cette decision a ete probablement inspiree par les difficultes actuelles de recrutement d'anesthesistes-reanimateurs. Une solution plus realiste et plus efficace n'aurait-elle pas ete de revaloriser cette profession afin de la rendre plus attractive ? Il lui demande de bien vouloir lui faire connaitre les intentions du Gouvernement.
Texte de la REPONSE : Reponse. - Le nombre de praticiens formes en anesthesie-reanimation n'est pas suffisant par rapport aux besoins. Le maintien du flux actuel de formation conduit a terme a une decroissance des effectifs de la profession. Pour remedier a une telle situation, la transformation de cette specialite en discipline constitue une mesure appropriee qui permet d'adapter le nombre de praticiens en formation a l'evolution de la demographie medicale par la possibilite de fixer chaque annee le nombre de postes d'internes mis au recrutement. Les objections parfois formulees a l'encontre de la creation de cette discipline, tirees d'un effet nefaste sur la qualite du recrutement et de la formation, sont fondees sur un argument non justifie, en l'absence de mesures ayant pour consequence d'abaisser le niveau de recrutement ou d'ecourter la duree de la formation. Quant a la revalorisation de la profession, qui pourrait avoir un effet attractif dans le secteur des hopitaux publics, elle fait partie des preoccupations du ministre charge de la sante, mais elle ne peut se substituer, en amont, a une mesure permettant d'assurer le renouvellement et le developpement de la profession.
NI 9 REP_PUB Rhône-Alpes O