Texte de la REPONSE :
|
Reponse. - Les difficultes economiques et budgetaires ont rendu malaisee la determination, au titre de l'annee 1992, des taux de l'aide publique allouee aux lycees agricoles prives pour les aider a regler leurs frais generaux et a remunerer leur personnel non enseignant. Malgre ce contexte, l'arrete interministeriel du 22 decembre 1992 a permis que soit majore de 8 p 100, par rapport a l'exercice 1991, le montant de cette subvention dont une part, representant 83 p 100 de l'aide au fonctionnement apportee au titre de 1991 aux etablissements, a d'ailleurs donne lieu a versement d'acomptes, au cours des mois de mars et juillet dernier. Conscient cependant des entraves que peuvent entrainer, pour la gestion des lycees prives agricoles, le paiement tardif d'un solde de subvention et, plus generalement, toute situation d'incertitude prolongee touchant a l'estimation du taux de progression de l'aide, d'une annee a l'autre, le Gouvernement a decide de confier a une mission conjointe de l'inspection generale des finances et de l'inspection generale de l'agriculture le soin de proceder a une expertise sur le cout, pour l'Etat, des charges prises en compte dans les etablissements publics agricoles offrant des formations correspondantes a celles des etablissements prives fonctionnant selon le rythme du temps plein classique. A l'issue des travaux conduits par ces hauts fonctionnaires, le Gouvernement sera a meme de mieux apprecier la valeur et le processus d'evolution de l'aide allouee.
|