Associations de lutte et de prevention
Question de :
M. Hage Georges
- COM
M. Georges Hage rappelle a M. le ministre delegue a la sante l'inquietude des associations familiales de lutte contre la toxicomanie (AFALT) affiliees a l'union nationale familiale de lutte contre la toxicomanie (UNAFALT) devant des difficultes engendrees par l'interpretation du decret no 92-590 du 29 juin 1992 au travers de la circulaire no 56 PGS/2 D sur les centres specialises de soins aux toxicomanes. Une part importante des activites de ces associations dans la lutte contre la toxicomanie serait exclue du conventionnement de l'Etat sans que soit prevu un financement de substitution. Or, la loi no 70-1320 du 31 decembre 1970 stipule que la lutte contre la toxicomanie doit etre prise en charge par l'Etat. Il est en effet difficile de separer les divers aspects de lutte contre la toxicomanie, a savoir l'accueil et le suivi psychologique des parents de toxicomane, des toxicomanes eux-memes, de leur eventuel sevrage, de leur insertion ou reinsertion, ainsi que de la prevention de la consommation de produits toxicomaniaques. Il en est de meme de la formation des adultes relais, des acteurs sociaux et du personnel de sante. Chaque centre a plus ou moins une specificite, mais la diversite des actions permet une action globale, chaque element du systeme trouvant sa complementarite dans les actions des autres. Il en resulte une cohesion certaine. Il lui demande les moyens qu'il compte prendre pour permettre a ces associations de poursuivre avec efficacite leur action de lutte contre la toxicomanie.
Auteur : M. Hage Georges
Type de question : Question écrite
Rubrique : Drogue
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 19 avril 1993
Réponse publiée le 24 mai 1993