Actif de la succession
Question de :
M. Cypres Jacques
- UDF
M. Jacques Cypres attire l'attention de M. le ministre des entreprises et du developpement economique, charge des petites et moyennes entreprises et du commerce et de l'artisanat, sur le vide juridique existant pour les fils et filles d'artisan qui ont consacre une partie de leur vie active a l'entreprise paternelle dans le cadre d'une situation d'aide familial(e). Celle-ci, reconnue, permet a l'artisan de cotiser a l'assurance maladie obligatoire des travailleurs non salaries pour l'aide familial(e) qui n'a pas de salaire. Or, en cas d'accident ou de disparition du chef d'entreprise apres plusieurs annees de cette situation, s'il existe des freres et soeurs de l'aide familial(e), ce(cette) dernier(e) se trouve au meme niveau et, en cas de reprise de l'entreprise, doit acquitter aux differentes parties de l'indivision l'integralite de l'estimation de l'entreprise. Contrairement a ce qui peut se passer dans l'agriculture, il n'existe pas de dispositions permettant a l'aide familial(e) du secteur des metiers de faire valoir sa contribution au maintien de l'entreprise, voire a sa modernisation, alors qu'il a apporte beaucoup par son travail, et sans remuneration. Il lui demande, en consequence, quelles mesures il envisage de prendre afin que ces aides familiaux puissent, un jour, faire valoir leur apport au fonctionnement de l'entreprise, au moment de la succession, par un salaire differe.
Auteur : M. Cypres Jacques
Type de question : Question écrite
Rubrique : Successions et liberalites
Ministère interrogé : entreprises et développement économique, chargé des petites et moyennes e
Ministère répondant : entreprises et développement économique, chargé des petites et moyennes e
Dates :
Question publiée le 21 février 1994
Réponse publiée le 13 juin 1994