Question écrite n° 1454 :
Officines

10e Législature

Question de : M. Godfrain Jacques
- RPR

M. Jacques Godfrain attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur la situation difficile d'une grande partie des pharmacies. En effet, en 1990 le gouvernement avait reduit la marge des produits pharmaceutiques en vente dans les pharmacies afin d'ameliorer la situation financiere de la securite sociale. La marge a ete modifiee, passant de 35 p. 100 (en 1989) a 28 p. 100. Parallelement, la commercialisation de certains produits parapharmaceutiques dans les grandes surfaces a ete autorisee. A la suite de cette autorisation, la position des laboratoires pharmaceutiques est devenue tellement forte qu'ils ont pu imposer aux petites pharmacies l'obligation de mettre en place des stocks minimums de leurs produits. Parce que la mise en place de ces stocks necessite des engagements financiers supplementaires, la situation financiere des pharmacies s'est encore deterioree face a la baisse des ventes, d'une part, et a cette augmentation des stocks, d'autre part. De ce fait, en 1992, plus de 900 pharmacies etaient pratiquement pretes a deposer leur bilan. En consequence, il lui demande d'envisager un reamenagement de la dette des pharmacies aupres des banques nationalisees, d'une part, et une aide substantielle du ministere de la sante, d'autre part, afin d'adapter le financement de celles-ci aux nouvelles donnees.

Données clés

Auteur : M. Godfrain Jacques

Type de question : Question écrite

Rubrique : Pharmacie

Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville

Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville

Dates :
Question publiée le 31 mai 1993
Réponse publiée le 1er novembre 1993

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