Champignons
Question de :
M. Proriol Jean
- UDF
M. Jean Proriol attire l'attention de M. le ministre de l'economie sur les consequences du decret no 91-1039 du 7 octobre 1991. En effet, ce texte, qui modifie le decret du 15 avril 1912, interdit de detenir en vue de la vente, de mettre en vente ou de vendre les gyromitres fausses morilles, frais ou transformes. Il lui precise que la profession a accepte cette decision. Cependant, l'interdiction brutale d'ecouler les stocks en usine (50 a 200 kilogrammes par entreprise) et surtout celle de finir de vendre les gyromitres dans les restaurants ou les commerces portent un grave prejudice aux industriels en champignons sylvestres. En effet, ils subissent une perte tres importante entre 300 000 F et 500 000 F par entreprise compte tenu de l'impossibilite de negocier leur stock. De plus, ils sont dans l'obligation « forcee » de reprendre les invendus de la distribution. Il lui rappelle que lorsqu'une interdiction de commercialisation intervient, il est d'usage de donner l'autorisation d'ecouler les stocks existants et surtout d'en informer, prealablement, la profession. Afin de ne pas menacer l'existence de ces petits producteurs, qui representent une activite importante en milieu rural, il lui demande de bien vouloir amenager une periode transitoire en autorisant : 1/ la liquidation des stocks en usine sur une periode de trois mois ; 2/ la liquidation des stocks dans les magasins de vente aux consommateurs suivant la duree limite de vente (deux ans), soit des ventes jusqu'en novembre 1993.
Auteur : M. Proriol Jean
Type de question : Question écrite
Rubrique : Fruits et legumes
Ministère interrogé : économie
Ministère répondant : économie
Dates :
Question publiée le 26 avril 1993
Réponse publiée le 26 juillet 1993