Tarifs reduits
Question de :
M. Asensi François
- COM
M. Francois Asensi souhaite attirer l'attention de Mme le secretaire d'Etat aux transports sur la prise en charge des frais de transport des jeunes sur le territoire de la commune de Tremblay-en-France. Actuellement, l'obtention d'une carte de transport scolaire dont le montant varie de 100 a 250 francs par mois est soumise a un imperatif de distance minimum a parcourir. En Seine-Saint-Denis, la carte de transport scolaire n'est octroyee que lorsqu'il y a au moins 5 kilometres entre le domicile et l'etablissement scolaire. Elle permet d'economiser pour ceux qui la possedent, plus de 100 francs par mois. Cependant, aucun jeune tremblaysien ne peut beneficier de cette carte de transport. En effet, la ville de Tremblay presente une configuration particuliere par rapport aux autres villes urbanisees de la Seine-Saint-Denis. Composee d'une zone urbaine au sud et d'une zone rurale au nord, avec en son centre un village (vieux pays), la ville est avec ses 22 000 hectares, la plus grande en surface du departement. Si toutes ces specificites locales etaient prises en compte, la distance separant le domicile des eleves de la plupart des etablissements scolaires, et notamment du lycee Leonard de Vinci, justifierait le benefice de la carte de transport. Malheureusement, les familles doivent supporter l'integralite du cout de la carte orange pour leurs enfants scolarises. A titre d'exemple, cela represente une depense de pres de 500 francs par mois pour un couple avec deux enfants. Face a cette situation qui penalise lourdement le budget des familles, il lui demande de reexaminer les conditions d'attribution de la carte de transport scolaire, d'une part, en reestimant les distances entre le domicile et l'etablissement scolaire et, d'autre part, en tenant compte des specificites urbaines et geographiques.
Auteur : M. Asensi François
Type de question : Question écrite
Rubrique : Transports urbains
Ministère interrogé : transports
Ministère répondant : transports
Dates :
Question publiée le 27 mai 1996
Réponse publiée le 30 septembre 1996