Graffiti
Question de :
M. Hage Georges
- COM
M. Georges Hage attire l'attention de M. le ministre de l'interieur sur la proliferation des graffiti, appeles aussi tags. Ces signes sont ecrits generalement a l'aide de bombes de peinture en aerosol et degradent l'environnement. Le temps ou ceux-ci correspondaient a un phenomene de mode, dans certains cas, une reelle approche culturelle et un parti pris artistique, est revolu. Les degradations engendrees s'apparentent a une veritable pollution urbaine. Les equipements publics, comme les proprietes privees en sont victimes. A ce jour, les moyens municipaux mis en oeuvre pour contenir ces degradations, outre leurs couts, ont ete incapables d'inverser la tendance, dans ces conditions et legitimement des habitants, de plus en plus excedes, interpellent les pouvoirs publics comme les autorites locales. Les bombes de peinture utilisees par les « taggers » ne sont soumises a aucune disposition reglementaire. Il lui demande ce qu'il compte faire pour assurer la protection des biens publics et prives : s'il n'envisage pas une campagne d'information pour convaincre la population et les jeunes de la nocivite d'une telle pratique ; quelles mesures il entend prendre pour que, notamment dans les libres-services, ces bombes ne soient pas directement accessibles sur un presentoir mais doivent etre demandees au vendeur ; des mesures ayant ete prises pour la fabrication des bombes aerosols mises en cause dans la degradation de l'ozone, quelles adaptations techniques entend-il exiger pour que les peintures ne soient plus indelebiles ?
Auteur : M. Hage Georges
Type de question : Question écrite
Rubrique : Pollution et nuisances
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Signalement : Question signalée au Gouvernement le 2 décembre 1996
Dates :
Question publiée le 10 juin 1996
Réponse publiée le 9 décembre 1996