Question de : M. Griotteray Alain
- UDF

M. Alain Griotteray appelle l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur la situation delicate des futurs bacheliers desireux de suivre le cycle universitaire Sciences et techniques des activites physiques et sportives. Concretement, la sectorisation en vigueur dans le Val-de-Marne implique un voeu unique, celui de la filiere Staps a l'universite de Creteil, repertorie comme il se doit au coeur d'un systeme telematique baptise Ravel. A ce stade, la procedure parait limpide, si ce n'est que l'absence de formation equivalente contraint l'etudiant a opter pour une tout autre filiere en guise de second choix. Nombreux sont ceux qui se trouvent alors confrontes a une deconvenue majeure dans le cas ou le premier voeu ne serait pas retenu. Le seul recours se reduit alors a la poursuite d'etudes a l'egard desquelles l'interesse n'aura en verite manifeste que peu d'enthousiasme. Cette situation semble participer d'un insidieux processus de selection par le decouragement, puisqu'il est dorenavant officiellement proclame que toute autre forme de selection est bannie pour integrer l'Universite. Invoquer sans cesse, en revanche, la faiblesse des debouches pour eloigner autant que faire se peut les jeunes d'une formation est en l'espece peu coherent lorsque l'on sait que des besoins importants de formateurs ou de responsables d'encadrement sportif subsistent, notamment au niveau local et bien au-dela de l'enseignement secondaire. Ne serait-il pas au contraire du devoir de l'education nationale d'adapter ses enseignements afin d'elargir les probabilites d'emploi de ceux qui auront suivi une filiere enfin renovee, car veritablement en rapport avec les besoins sociaux. Il lui demande donc de bien vouloir dresser le bilan pedagogique de cet enseignement dans l'optique de la prochaine rentree universitaire, et de lui donner par ailleurs son sentiment s'agissant des bacheliers qui, faute d'integrer la filiere Staps, debutent un cycle « par defaut ». Enfin, il souhaiterait connaitre les modalites relatives aux tests physiques jusqu'alors requis, mais dont on dit qu'ils ne seraient bientot meme plus exiges pour integrer la filiere sport.