Enseignants
Question de :
Mme Boisseau Marie-Thérèse
- UDF
Mme Marie-Therese Boisseau attire l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur les conditions tres inegales faites, selon leur formation, aux candidats a l'enseignement et a la recherche, au moins dans les universites de lettres. L'agregation constitue incontestablement une garantie de connaissances de bon niveau. Elle est reconnue par tous. Par contre, la these courte telle qu'elle se prepare depuis la reforme Savary est beaucoup moins sure et peut signifier, selon les cas, le meilleur comme le pire. Malgre ces evidences, l'agrege de lycee recrute a l'universite sur statut de PRAG devra a l'universite 384 heures d'enseignement par an, ce qui lui interdit toute recherche et constitue un service double de celui du maitre de conferences non agrege seulement titulaire d'une these courte. Elle souhaiterait que l'on en revienne a des dispositions anterieures et que ne puissent etre reconnus comme nouveaux enseignants dans les universites de lettres que des agreges (du concours externe) ou des titulaires du diplome d'un concours national de niveau au moins equivalent ou des titulaires d'une these de doctorat d'Etat. Elle souhaiterait par ailleurs que les professeurs agreges ayant un statut de PRAG ne soient plus penalises par rapport aux maitres de conferences non agreges titulaires d'une these nouveau regime et qu'on leur laisse le temps de faire eux aussi de la recherche.
Auteur : Mme Boisseau Marie-Thérèse
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur : personnel
Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Dates :
Question publiée le 17 juin 1996
Réponse publiée le 12 août 1996