Archeologie
Question de :
M. Bourg-Broc Bruno
- RPR
M. Bruno Bourg-Broc appelle l'attention de M. le ministre de la culture sur les difficultes que rencontre la mouvance benevole de l'archeologie. La professionnalisation de cette fonction a sans aucun doute apporte une garantie de competence mais risque aussi de cantonner les archeologues benevoles, egalement competents, dans des activites marginales et peu valorisantes. Le mode de fonctionnement de l'AFAN, l'Association pour les fouilles archeologiques nationales, et de certaines CIRA, commissions interregionales de la recherche archeologique, rend de plus en plus difficile pour des non-professionnels l'obtention d'une autorisation de fouilles. Par voie de consequence, les etudiants en archeologie auraient de plus en plus de mal a trouver des stages de terrain necessaires a la poursuite de leurs etudes. Il lui demande quelles mesures il envisage pour preserver les composantes autres que l'AFAN en matiere de recherche archeologique (universites, CNRS, archeologues de collectivites territoriales, associations de benevoles). Dans l'hypothese ou l'AFAN serait dotee de nouveaux statuts, il souhaite savoir si ceux-ci prendront en compte toutes les mouvances actuelles de l'archeologie et si, en particulier, la representation des benevoles et de leurs associations peut etre envisagee. Enfin il lui demande a combien s'elevent les fonds publics et prives draines par l'AFAN et si ceux-ci doivent etre exclusivement affectes a ses propres equipes.
Auteur : M. Bourg-Broc Bruno
Type de question : Question écrite
Rubrique : Patrimoine
Ministère interrogé : culture
Ministère répondant : culture
Dates :
Question publiée le 24 juin 1996
Réponse publiée le 5 août 1996