Alcoolisme
Question de :
M. Griotteray Alain
- UDF
M. Alain Griotteray appelle l'attention de M. le secretaire d'Etat a la sante et a la securite sociale sur la politique menee en matiere de prevention de l'alcoolisme. Si les financements devolus au sida et a la toxicomanie beneficient d'un certain « degel budgetaire », il n'en va pas de meme de la lutte contre l'alcoolisme qui craint de faire figure de parent pauvre. Eu egard au collectif budgetaire de 1995, qui avait vu une annulation de credits de l'ordre de six millions de francs, nombreuses sont les associations qui craignent une decision similaire, alors meme que la loi de finances a purement et simplement attribue une ligne de credits identique a l'an passe, soit 183 millions de francs. A toutes fins utiles, les budgets alloues a la lutte contre le sida et la toxicomanie sont respectivement passes de 291 millions a 447 millions de francs et de 617 millions a 869 millions de francs. Or, le ministere de la sante s'etant engage a relayer les actions de proximite adaptees aux realites sociales, economiques et culturelles locales par le biais d'une campagne nationale, il serait inopportun d'amputer son financement global. En verite, le travail quotidien des acteurs sur le terrain reconnu par les audits successifs de la direction generale de la sante ne saurait souffrir d'une enieme reduction de credits. Il lui demande donc de bien vouloir lui donner son sentiment sur ce point, sachant qu'il serait sans doute souhaitable qu'un plus juste equilibre soit maintenu dans la repartition de l'enveloppe budgetaire consacree aux grands fleaux medicaux et sociaux.
Auteur : M. Griotteray Alain
Type de question : Question écrite
Rubrique : Sante publique
Ministère interrogé : santé et sécurité sociale
Ministère répondant : santé et sécurité sociale
Dates :
Question publiée le 5 août 1996
Réponse publiée le 16 décembre 1996