Question de : M. Hellier Pierre
- UDF

L'actualite de ces derniers jours vient une fois de plus de nous montrer les consequences dramatiques de l'insecurite dans les etablissements scolaires avec l'exemple de ce jeune collegien qui a tente de mettre fin a ses jours pour sortir de la spirale infernale du racket dont il etait victime. Parallelement a cela, on assiste regulierement a une diminution du nombre de poste de surveillants affectes dans les etablissements d'enseignement, et c'est ainsi que, pour la Sarthe, dix-sept demi-postes de surveillants ont ete supprimes pour l'annee 1991-1992 et que, semble-t-il, cette tendance doive encore se confirmer pour l'annee 1993-1994. D'autre part, il s'avere qu'a la suite de nombreux problemes survenus dans les grandes villes un effort particulier a ete realise par les rectorats pour affecter les surveillants en priorite dans les lycees et ce, au detriment des colleges et, encore plus, des colleges en milieu rural. Or, il est indeniable que les besoins de surveillance en zone rurale sont particulierement importants si l'on admet que, contrairement aux etablissements urbains ou la majeure partie des collegiens sont externes, il en va totalement differemment pour nos campagnes ou les collegiens, pour un grand nombre d'entre eux, sont demi-pensionnaires et necessitent donc une surveillance constante de 8 heures le matin a 17 h 30. M. Pierre Hellier demande donc a M. le ministre de l'education nationale de lui indiquer les mesures qu'il envisage d'arreter pour renforcer la surveillance dans les etablissements scolaires et assurer une meilleure repartition des postes de surveillants entre les etablissements des secteurs urbains et ceux situes en milieu rural.