Question de : M. Landrain Édouard
- UDF

M. Edouard Landrain interroge M. le ministre du travail et des affaires sociales sur la pratique des prelevements sanguins effectues par des techniciens de laboratoires, dans les etablissements de sante prives. Le decret no 80-987 du 3 decembre 1980, fixe les categories de personnes habilitees a effectuer certains actes de prelevement en vue d'analyses de biologie medicale. Ce texte precise que dans les laboratoires les techniciens, titulaires d'un diplome figurant sur la liste prevue, peuvent executer exclusivement en vue d'analyses et sur prescription medicale et sous la responsabilite d'un directeur de laboratoire, des prelevements sanguins. Un veritable probleme se pose lorsque le laboratoire est situe dans les memes locaux qu'une clinique, les malades se rendant directement sur leurs pieds ou sur un brancard au laboratoire pour effectuer les prelevements... La tres grande majorite de ces prelevements sont facilement realisables et les techniciens de laboratoire sont parfaitement qualifies pour les executer (notons que s'ils rencontrent une difficulte particuliere, ils doivent faire appel au biologiste pour l'execution de l'acte). Cette remise en cause de leur competence, est extremement prejudiciable a l'avenir de cette profession. D'autre part, il est bien evident que le temps consacre a cette tache par le biologiste, sera du temps en moins pour l'execution d'autres taches qui relevent reellement de sa competence, a savoir la surveillance des techniques mises en oeuvre, la surveillance de la coherence des resultats, l'execution de techniques « pointues »... Il risquerait finalement d'en resulter une diminution de la qualite des services rendus, ceci tant au detriment des praticiens que des malades.