Ovins
Question de :
M. Grandpierre Michel
- COM
M. Michel Grandpierre attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la peche et de l'alimentation sur les modalites d'application du plan de relance de la filiere ovine, qui risque d'avantager les seules regions deja specialisees dans cette production. L'Union syndicale agricole de Seine-Maritime, tout en se felicitant de ce plan de relance, conteste en effet l'obligation d'atteindre le seuil de 300 brebis pour beneficier des aides a l'accroissement du cheptel et ceux de 350 brebis et 250 000 francs d'investissement pour beneficier de celles a la construction des batiments d'elevage. La Haute-Normandie, avec 53 brebis en moyenne par elevage, est loin de la moyenne nationale et se trouve ainsi, comme d'autres regions de plaine, exclue de ce plan de relance, avec le risque de voir aneantir cette filiere au plan departemental et regional. C'est pourquoi il lui demande s'il entend que les seuils a atteindre soient revises et fixes proportionnellement a l'effectif ovin moyen de chacune des regions.
Auteur : M. Grandpierre Michel
Type de question : Question écrite
Rubrique : Elevage
Ministère interrogé : agriculture, pêche et alimentation
Ministère répondant : agriculture, pêche et alimentation
Dates :
Question publiée le 23 septembre 1996
Réponse publiée le 2 décembre 1996