Question écrite n° 43237 :
Programmes

10e Législature

Question de : M. Chevènement Jean-Pierre
- RL

M. Jean-Pierre Chevenement attire l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur la place et l'avenir des langues anciennes dans le service public d'education. Le latin et le grec constituent des enseignements extremement precieux pour la connaissance de la langue francaise, de notre patrimoine culturel et l'acquisition de qualites methodologiques et de rigueur. Concernant le latin, il apparait que la reforme « a moyens constants » proposee par le ministere consistera non pas a ajouter deux heures en cinquieme mais a repartir sur trois ans les six heures actuellement dispensees en quatrieme et troisieme. L'experience pedagogique montre que deux heures hebdomadaires sont insuffisantes pour enseigner une langue qui risque dans ces conditions d'etre rapidement consideree par les eleves comme un « appendice » des enseignements fondamentaux. La situation du grec apparait encore plus precaire et risque de conduire - au travers de la remise en cause de l'egalite entre le grec et le latin - a la disparition pure et simple du grec en premier cycle. Il lui demande de bien vouloir lui preciser la position du Gouvernement quant a l'enseignement, dans des conditions reellement operatoires, du latin et du grec des le college.

Données clés

Auteur : M. Chevènement Jean-Pierre

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement secondaire

Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Dates :
Question publiée le 23 septembre 1996
Réponse publiée le 18 novembre 1996

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