Question de : M. Pascallon Pierre
- RPR

M. Pierre Pascallon appelle encore l'attention de M. le ministre du travail et des affaires sociales sur les problemes des cadres handicapes. Les animaux sont consideres comme des « etres sensibles » : des activites reservees jusque la aux etres humains s'appliquent desormais aux animaux (hotels, cimetieres, dog-sitters, psychologues, horoscopes, ambulances, etc.). Leurs proprietaires sont prets a depenser des sommes considerables pour leur nourriture, leurs soins, leurs jouets, etc. Qu'en est-il des cadres handicapes ? Ne sont-ils pas des « etres sensibles » qui doivent se nourrir et se soigner, qui ont des depenses incompressibles pour leur famille, leur logement, leurs habits. Or, la securite sociale accorde pour un cadre superieur handicape a 80 % une pension d'invalidite de 3 340 francs par mois, alors qu'il a cotise toute sa vie d'actif, et qu'un handicape qui n'a jamais travaille recoit l'allocation d'adulte handicape de 3 935 francs par mois. Le cadre, percevant beaucoup moins (environ 10 % de son ancien traitement) doit regler ses impots fonciers, l'inactif en sera exempt. Il lui demande quel dispositif est a envisager pour pallier cette injustice, car plus que les betes, les handicapes ne se nourrissent pas que d'amour et d'eau fraiche.