Conventions avec les praticiens
Question de :
M. Mignon Jean-Claude
- RPR
M. Jean-Claude Mignon appelle l'attention de M. le secretaire d'Etat a la sante et a la securite sociale sur les inquietudes des cardiologues quant aux consequences des decisions prises par le conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance maladie des travailleurs salaries, a savoir la decote de l'electrocardiograme, la diminution de 20 % des actes realises en clinique, la quasi-suppression de l'acte de consultation en cardiologie, l'instauration de mesures penalisantes sur l'angioplastie. Les maladies cardiovasculaires constituent la premiere cause de mortalite chez la femme et la deuxieme pour l'homme. Notre pays s'honore d'etre celui, parmi les pays de l'OCDE, au sein duquel le taux de deces du a ces maladies est le plus bas. Le cout en est estime entre 8 et 9 % des depenses annuelles de sante. Les maladies cardiovasculaires continuent a etre le premier motif de consultation en medecine liberale. Les cardiologues sont, depuis des annees, des partenaires responsables en ce qui concerne la maitrise des depenses de sante ; ils ne comprennent donc pas les raisons qui ont pousse la CNAMTS a prendre des mesures autoritaires de baisse sur la nomenclature, sans la moindre concertation avec les representants de la profession.
Auteur : M. Mignon Jean-Claude
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternite : generalites
Ministère interrogé : santé et sécurité sociale
Ministère répondant : santé et sécurité sociale
Date :
Question publiée le 7 octobre 1996