Question de : M. Calvel Jean-Pierre
- UDF

M. Jean-Pierre Calvel attire l'attention de M. le ministre de l'interieur sur les preoccupations de tres nombreux fonctionnaires de police de sa circonscription quant aux incidences sur leur vie familiale d'une reorganisation de leur temps de travail, notamment le projet de suppression de la 5e brigade, suppression qui devrait intervenir au 1er janvier 1997. Ceux-ci craignent, en effet, qu'un passage d'une service 3/2 sur 5 brigades, tel qu'il existe jusqu'a present, a un service 4/2 sur 4 brigades n'ait une incidence nefaste sur leur efficacite en service et sur leur vie familiale. Le probleme est d'autant plus grave pour les policiers qui habitent loin de leur lieu de travail. Un tragique suicide d'un fonctionnaire de police, a Bron, est la pour nous rappeler la souplesse necessaire a apporter a l'amenagement du temps de travail pour conserver un equilibre primordial de la cellule familiale de chaque fonctionnaire. Cette inquietude, emanant des fonctionnaires de police de toutes opinions, n'est pas fondee sur une volonte de travailler moins, mais d'integrer leur vie familiale a leur mission. Ils ne remettent pas en cause les objectifs legitimes du Gouvernement en matiere de securite, mais veulent etre ecoutes pour que leurs revendications puissent etre prises en consideration dans la reforme de leur temps de travail. Ce projet apparait comme une sanction contre la vie personnelle, pouvant avoir comme repercussion une augmentation du taux de divorce, deja important dans cette profession, et une tentation de suicide chez certains. Il lui demande donc si des amenagements peuvent etre realises sur cette reforme avant sa mise en oeuvre le 1er janvier 1997.