Question de : M. Michel Jean-Pierre
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M. Jean-Pierre Michel appelle l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur les inquietudes des partenaires du monde educatif quant aux restrictions budgetaires annoncees. Les 5 000 suppressions de postes annoncees pour l'enseignement public (primaire, colleges et lycees) risquent de penaliser gravement les conditions d'enseignement. La creation de 2 700 emplois dans l'enseingement superieur ne repond que partiellement aux besoins de formation superieure exprimes par les etudiants. Pourtant les taux d'encadrement sont encore tres insuffisants et les besoins insatisfaits demeurent preoccupants dans plusieurs secteurs en raison principalement : de la faiblesse du recrutement des enseignants, d'un recours excessif aux contrats precaires pour pallier l'insuffisance des effectifs en poste ATOS, de l'absence d'efforts budgetaires significatifs pour amenager les rythmes scolaires. L'attente des partenaires du monde educatif devant une telle incomprehension s'exprime en premier lieu vers la mise en oeuvre d'un veritable statut social de l'etudiant. Dans un environnement economique general difficile, la diminution des aides aux familles (suppression des bourses de l'education dans les colleges, la reduction a 1 000 francs de l'allocation de rentree scolaire) renforce les difficultes des familles, certaines d'entre elles devant renoncer a la demi-pension de leurs enfants. Il lui demande en consequence de lui preciser les mesures envisagees notamment pour 1997 pour repondre aux attentes exprimees.