Produits d'eau douce et de la mer
Question de :
Mme Bredin Frédérique
- SOC
Mme Frederique Bredin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de la peche et de l'alimentation sur les consequences pour les professionnels de la mer de la nouvelle reglementation relative a la coquille Saint-Jacques. L'elargissement de l'appellation coquille Saint-Jacques aux petoncles suscite une vive et legitime inquietude des pecheurs. Cette decision peut, en effet, avoir de graves consequences pour les ports de la Manche, dont Dieppe, Fecamp et Le Havre qui traitent 40 % des coquilles Saint-Jacques recoltees en France. En confondant pour le consommateur coquilles Saint-Jacques et petoncles provenant majoritairement de pays etrangers et en particulier d'Asie, l'amalgame des appellations risque de faire chuter les prix et donc d'entrainer la disparition de cette activite de peche dans les ports normands. Des solutions, telle la creation d'un label « coquille Saint-Jacques des Cotes normandes » garantiraient aux consommateurs la provenance et aux pecheurs de localiser et preserver leurs lieux de peche. Cette mesure pourrait s'accompagner d'une obligation d'etiquetage, notamment pour les produits surgeles de la grande distribution. Elle lui demande donc quelle solution le Gouvernement compte adopter pour retablir l'appellation controlee de coquille Saint-Jacques et ainsi preserver cette activite dans les ports francais.
Auteur : Mme Bredin Frédérique
Type de question : Question écrite
Rubrique : Politiques communautaires
Ministère interrogé : agriculture, pêche et alimentation
Ministère répondant : agriculture, pêche et alimentation
Dates :
Question publiée le 18 novembre 1996
Réponse publiée le 20 janvier 1997