AVIAC
Question de :
M. Gremetz Maxime
- COM
M. Maxime Gremetz attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur la situation de l'entreprise AVIAC a Mantes-la-Ville, dans les Yvelines. Cette entreprise, specialisee en electromecanique aeronautique, fabrique un materiel de qualite reconnu par tous ces clients dont l'Aerospatiale et GIAT-Industries. Des elements de la tourelle du char Leclerc, des commandes de volet du Falcom 2000 et de l'Airbus sont concus et fabriques dans cette entreprise mantevilloise. Sur 300 salaries, il y a quelques mois encore, il n'en reste que 220. L'administrateur nomme apres la mise en redressement judiciaire vient de decider trente licenciements supplementaires. Pourtant cette entreprise, avec ses effectifs actuels de 220 salaries, n'arrive pas a tenir les delais de livraison pris envers ces clients, ce qui induit des penalites de retard qui aggravent encore les difficultes. Par ailleurs, le carnet de commandes pour 1994 est actuellement a fin juillet de 40 p. 100 superieur a celui de toute l'annee 1993. Licencier du personnel dans ces conditions veut dire diminuer la capacite de production de cette entreprise et l'affaiblir un peu plus. Selon les informations qui ont ete donnees aux representants des salaries lors d'un comite d'entreprise recent, de nombreuses entreprises seraient interessees pour reprendre cette societe. Il lui demande ce qu'il compte faire pour qu'il n'y ait pas de licenciements, garder le potentiel de production et conserver l'emploi de tous les salaries et leurs acquis actuels, pour le maintien de l'entreprise sur le site actuel, dont la necessite est renforcee par la situation dramatique dans cette region qui possede le plus fort taux de chomage de l'Ile-de-France.
Auteur : M. Gremetz Maxime
Type de question : Question écrite
Rubrique : Construction aeronautique
Ministère interrogé : travail, emploi et formation professionnelle
Ministère répondant : travail, emploi et formation professionnelle
Dates :
Question publiée le 2 août 1993
Réponse publiée le 24 janvier 1994