Maitres auxiliaires
Question de :
M. Carpentier René
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M. Rene Carpentier attire une fois de plus l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur la situation des maitres auxiliaires qui connaissent des licenciements massifs et pour beaucoup une exclusion definitive de l'enseignement. Des greves de la faim sont observees par des maitres auxiliaires de Paris et, depuis debut decembre, de l'academie de Toulouse et la plupart des organisations syndicales (SNES-FSU, FERC-CGT, SE-FEN, SGEN-CFDT, CNT, UNSA, SUD-Education) reclament une ouverture rapide de negociations pour etudier la mise en oeuvre d'un plan de titularisation de tous les auxiliaires sans discrimination comme en 1968, 1975 et 1983. Y a-t-il trop d'enseignants en France pour que l'Etat employeur licencie des professeurs dont la competence et l'experience sont reconnues ? Avec plus de 15 000 maitres auxiliaires sans emploi a la rentree 1996, il est evident que ce n'est pas le dispositif des concours, prevu dans la loi sur l'emploi de la fonction publique, qui va resoudre ce probleme crucial. Le recours massif aux heures supplementaires (811 000 heures supplementaires sont l'equivalent de 45 000 emplois) aggrave le chomage et augmente la depense publique d'un milliard de francs par an. Le cout de ces heures complementaires et de l'indemnisation du chomage revient a l'Etat - et aux contribuables ! -, ainsi que l'a demontre une etude effectuee par le SNES, plus cher que l'embauche d'un jeune certifie ou le reemploi d'un maitre auxiliaire. Il lui demande, par consequent, quelles mesures il entend prendre afin de resoudre ce grave et urgent probleme.
Auteur : M. Carpentier René
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire : personnel
Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Dates :
Question publiée le 30 décembre 1996
Réponse publiée le 17 mars 1997