Question de : M. Grandpierre Michel
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A la rentree de septembre 1997, 68 postes d'enseignants sont menaces dans le 1er degre en Seine-Maritime pour etre rendus au ministere de l'education nationale. 121 classes seraient fermees et d'autres menacees de blocage dont plusieurs en ZEP, en zone rurale et dans les quartiers concernes par la politique de la ville. Dans une seule circonscription 7 classes seraient concernees a Petit-Quevilly, 7 a Saint-Etienne-du-Rouvray et 2 a Sotteville-les-Rouen. Dans les colleges, 26 postes et 258 heures supplementaires/annees seraient supprimes. Le retrait de ces moyens, qui s'inscrit dans le cadre de la reduction des emplois au budget 1997 de l'Etat, suscite une forte inquietude dans l'ensemble du systeme educatif et provoque la mobilisation des enseignants et des parents d'eleves. Si elles etaient maintenues, ces previsions seraient contraires aux efforts deployes sur le terrain par l'ensemble des intervenants. S'il y a une baisse globale des effectifs, assurer une meilleure reussite des eleves en difficulte est une question de justice, une necessite sociale et economique, un veritable enjeu de societe. La persistance des difficultes et des echecs d'une part importante de la population scolaire et les retards dont patit le departement de la Seine-Maritime dans le domaine de la scolarisation demandent que les emplois actuels soient maintenus et utilises de facon a permettre, aux niveaux necessaires, les actions de soutien et de rattrapage que justifie la situation des eleves M. Michel Grandpierre demande donc a M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche quelles directives precises et quels moyens il compte donner aux representants locaux de son ministere pour aller dans ce sens.