CAPES et agregation
Question de :
M. Rossinot André
- UDF
M. Andre Rossinot souhaite attirer l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur le manque de debouches pour les etudiants en histoire de l'art et en archeologie. Les perspectives professionnelles, offertes aux 15 000 etudiants actuellement inscrits dans cette discipline au sein des universites francaises, se situent essentiellement dans le domaine universitaire. Toutefois, compte tenu du nombre limite de postes de professeur, de maitre de conference ou de charge de cours disponibles en histoire de l'art et en archeologie, ces etudiants connaissent souvent de grandes difficultes pour s'inserer dans la vie professionnelle. Ainsi, soucieux de faire connaitre et reconnaitre la specificite de leur formation, les etudiants en histoire de l'art et en archeologie, soutenus par leurs professeurs, souhaitent pouvoir enseigner dans le secondaire, ou cette maniere est, pour l'instant, dispensee par des professeurs de lettres, d'histoire ou d'arts plastiques. Il semble que la creation d'un CAPES et d'une agregation en histoire de l'art et en archeologie serait de nature, d'une part, a garantir la qualite de ces enseignements en lycee, et, d'autre part, a elargir les debouches des etudiants. En consequence, il lui demande son avis sur cette question.
Auteur : M. Rossinot André
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur
Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Dates :
Question publiée le 10 février 1997
Réponse publiée le 14 avril 1997