Question de : M. Chevènement Jean-Pierre
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Afin de « faire passer », sans trop de vagues, son plan de maitrise comptable des depenses de sante, le Gouvernement a decide de permettre un depart anticipe a la retraite des medecins liberaux ages de 56 ans. Sans se prononcer sur le bien-fonde economique et social de cette mesure, M. Jean-Pierre Chevenement constate qu'elle suscite la colere legitime des infirmieres liberales. Celles-ci rappellent que, entrees dans la vie active vers 23 ans, elles sont dans l'obligation de cotiser jusqu'a 65 ans. Les infirmieres liberales soulignent qu'apres la prise en charge d'une part substantielle des cotisations d'allocations familiales par la caisse d'assurance maladie, la retraite anticipee constitue un nouvel avantage octroye au seul corps medical par le Gouvernement. Les infirmieres liberales demandent a etre traitees comme des professionnelles de sante a part entiere. Il demande a M. le secretaire d'Etat a la sante et a la securite sociale quelles mesures il entend prendre pour repondre a leurs revendications.