Question écrite n° 49750 :
Dyslexie et dysphasie

10e Législature

Question de : M. Imbert Amédée
- UDF

M. Amedee Imbert voudrait attirer l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur l'integration des enfants souffrant de troubles specifiques du langage et des apprentissages. Ces troubles, dyslexie et dysphasie, necessitent la mise en oeuvre d'une pedagogie specifique. Or aujourd'hui, en France, il n'existe aucune structure d'enseignement adaptee pour accueillir ces enfants, au niveau elementaire comme dans le secondaire. Par manque de prise en charge specifique, ceux-ci se retrouvent tres tot en echec scolaire, leur trouble les faisant evoluer, s'il n'est pas rapidement traite, vers un statut d'illettre et de handicape, donc vers une marginalisation sociale. C'est pourquoi un enseignement adapte accompagne d'une reeducation orthophonique permet a ces enfants d'acquerir les connaissances de base necessaires, pour s'epanouir professionnellement et socialement a l'avenir. De nombreux pays ont mis en place des classes specialisees pour enfants dyslexiques et dysphasiques, en se dotant des moyens legislatifs et reglementaires necessaires. En France, les quelques classes creees a partir d'initiatives individuelles restent experimentales et precaires, par manque de reglementation adaptee. Aussi, il voudrait savoir si des mesures sont envisagees par le Gouvernement pour aider ces enfants et leurs familles.

Données clés

Auteur : M. Imbert Amédée

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sante publique

Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Dates :
Question publiée le 24 mars 1997
Réponse publiée le 14 avril 1997

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