Question écrite n° 49960 :
Dyslexie et dysphasie

10e Législature

Question de : M. Delattre Francis
- UDF

M. Francis Delattre attire l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur le probleme pose par la scolarisation des enfants souffrant de troubles severes du langage oral (dyslexie) et ecrit (dysphasie). Pour etre correctement soignes, ces troubles necessitent la mise en oeuvre d'une pedagogie specifique. Or, il n'existe aujourd'hui en France aucune structure d'enseignement adaptee permettant d'accueillir ces enfants, au niveau elementaire comme dans le secondaire. Les quelques classes creees a partir d'initiatives individuelles restent experimentales et precaires, par manque de reglementation adaptee. En l'absence de prise en charge specifique, les enfants dyslexiques et dysphasiques se retrouvent ainsi tres tot en echec scolaire, leur trouble les faisant evoluer, s'il n'est pas rapidement traite, vers un statut d'illettre et de handicape, donc vers une marginalisation sociale. Il lui demande en consequence de bien vouloir lui indiquer si des mesures sont envisagees pour ameliorer l'integration de ces enfants, a l'image de nombreux pays europeens qui ont mis en place des classes specialisees en se dotant de moyens legislatifs et reglementaires necessaires.

Données clés

Auteur : M. Delattre Francis

Type de question : Question écrite

Rubrique : Sante publique

Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Dates :
Question publiée le 24 mars 1997
Réponse publiée le 14 avril 1997

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