Question de : M. Hellier Pierre
- UDF

Les conclusions inquietantes de certains specialistes quant au probleme de l'illettrisme dans notre pays, conclusions qui sont souvent reprises par les medias et par la presse specialisee, ont depuis longtemps deja fait reagir un grand nombre de parents qui, inquiets pour l'avenir de leurs enfants, ont souhaite recourir a l'accompagnement scolaire. C'est ainsi que de nombreuses familles font appel a de jeunes etudiants pour aider leur fils ou leur fille a faire leurs devoirs ou tout simplement pour leur permettre de mieux apprendre a lire et a ecrire. Ce travail, individualise, vient ainsi renforcer l'action de l'enseignant qui quotidiennement, dans sa classe, s'efforce de former ses eleves. Neanmoins, nous le savons fort bien, ces jeunes etudiants sont generalement payes en liquide, sans la moindre declaration afin d'eviter les charges sociales trop importantes. Certes, la reduction d'impot a laquelle le contribuable peut pretendre s'il a eu recours a un emploi familial apparait comme une incitation non negligeable. Toutefois, ces emplois visant a l'accompagnement scolaire et qui, pour partie, repondent a l'attente legitime du President de la Republique, qui souhaite que chaque enfant, a la sortie du cours elementaire 2e annee, sache lire et ecrire, meriteraient effectivement que les familles puissent beneficier d'une veritable exoneration de charges en vertu de criteres restant a definir mais qui pourraient etre lies a l'age de l'enfant necessitant cet accompagnement ou a son niveau de scolarite. M. Pierre Hellier demande donc a M. le ministre du travail et des affaires sociales de lui faire savoir s'il envisage d'arreter un certain nombre de mesures qui puissent inciter les familles a recruter, en les declarant, de jeunes etudiants tout en beneficiant d'une exoneration de charges.