INALCO
Question de :
M. Sarre Georges
- RL
M. Georges Sarre attire l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur l'avenir de l'Institut national des langues et civilisations orientales. Ce grand etablissement au rayonnement international accueille chaque annee plus de 11 000 etudiants inscrits en formation initiale ou continue. L'INALCO constitue par ailleurs un des meilleurs vecteurs de la francophonie a l'etranger. Mais, disposant seulement de 5 200 metres carres de locaux disperses dans Paris et dans sa peripherie, cet institut de renom souffre d'un manque criant de surfaces qui l'empeche d'assurer dans de bonnes conditions ses missions d'enseignement et de recherche. Cette situation, prejudiciable a son fonctionnement, n'est pas digne d'un grand etablissement. Jusqu'en juin 1994, un premier regroupement de l'INALCO a ete envisage sur un terrain appartenant au ministere de l'education nationale, situe 48, boulevard Jourdan, a Paris (XIVe arrondissement). Ce projet n'ayant pas abouti suite a une decision de la municipalite parisienne, il est desormais projete d'implanter l'INALCO sur le site de la ZAC Paris rive gauche (Paris XIIIe arrondissement), solution qui semble satisfaire les interesses. Devant le caractere urgent que revet ce regroupement sur un meme site de l'INALCO, ajourne une premiere fois, et le retard pris dans l'amenagement du pole universitaire prevu dans la ZAC Paris rive gauche, il demande au ministre de prendre les dispositions necessaires pour que cette operation puisse etre engagee dans les meilleurs delais. Il souhaite savoir si des negociations sont engagees avec la ville de Paris. Il lu rappelle qu'il n'est pas certain que ce projet inscrit au contrat de plan etat-region Ile-de-France (financement de 150 millions de francs vote en 1994) soit reconduit apres 1998. Aussi lui demande-t-il de lui confirmer que le demenagement de l'INALCO ne sera pas encore une fois ajourne et qu'il sera engage avant que l'actuel contrat de plan etat-region Ile-de-France n'arrive a son terme. En tout etat de cause, il lui demande que soit, si necessaire, reserve pour cette operation un montant de credits adapte dans le budget de 1998 du ministere dont il a la charge.
Auteur : M. Sarre Georges
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement superieur
Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Date :
Question publiée le 21 avril 1997