Hopital Avicenne
Question de :
M. Gayssot Jean-Claude
- COM
Dans le cadre de la restructuration du service departemental de prevention et de soins aux toxicomanes, sis a l'hopital Avicenne de Bobigny (Seine-Saint-Denis), il est prevu une reduction d'environ 12 millions de francs annuels, la suppression d'equipes medicales, la suppression du financement des places en sejour familial pour les mineurs... Cette decision de la direction departementale des affaires sanitaires et sociales est scandaleuse. Sur le plan humain et medical, douze annees de travail de longue haleine des personnels de sante, et l'aide aux 2 500 personnes de la Seine-Saint-Denis qui suivent actuellement un traitement, ne peuvent etre remises en cause. La mise en oeuvre d'une telle politique s'inscrit a l'encontre des solutions indispensables pour lutter contre le fleau de la drogue : developpement des activites de prevention, ecoute, accueil et suivi des malades... M. Jean-Claude Gayssot demande a Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, d'intervenir aupres des autorites competentes pour que ces decisions prises sans aucune concertation soient annulees, pour que ce service indispensable de prevention soit maintenu et developpe pour repondre a l'attente des toxicomanes, pour lutter concretement contre la toxicomanie.
Auteur : M. Gayssot Jean-Claude
Type de question : Question écrite
Rubrique : Hopitaux et cliniques
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 3 mai 1993
Réponse publiée le 28 juin 1993