Taux
Question de :
M. Jeffray Gérard
- UDF
M. Gerard Jeffray appelle l'attention de M. le ministre du budget sur l'apparente discrimination dont sont victimes, en France, certains produits de chocolaterie. Il lui rappelle que les produits alimentaires solides destines a l'alimentation humaine beneficient d'un taux de 5,5 p. 100 a l'exception de la margarine et de nombreux produits de la confiserie de sucre et de la chocolaterie pour certains desquels un taux de TVA de 18,6 p. 100 est applicable. Si la majorite numerique de ces produits sont soumis au taux de 5,5 p. 100 et la minorite au taux de 18,6 p. 100, en termes de production et de consommation plus de 60 p. 100 des produits sont actuellement assujettis au taux de 18,6 p. 100. Les interesses ont depuis plusieurs annees fait valoir que cette situation constitue une distorsion de concurrence et une double anomalie : d'une part entre l'ensemble des produits alimentaires solides et les produits de chocolaterie, d'autre part a l'interieur meme des produits de chocolaterie entre differents produits situes pourtant sur le meme marche. L'harmonisation europeenne des taux constitue une raison supplementaire de reviser la politique actuelle. Il lui rappelle que la chocolaterie francaise est un produit d'exportation apprecie dans le monde, temoin d'un savoir-faire industriel et artisanal qui en font l'un des fleurons de notre economie. Il lui demande donc de bien vouloir lui preciser si le Gouvernement entend corriger cette distorsion et, dans l'affirmative, selon quel calendrier.
Auteur : M. Jeffray Gérard
Type de question : Question écrite
Rubrique : Tva
Ministère interrogé : budget, porte-parole du gouvernement
Ministère répondant : budget, porte-parole du gouvernement
Dates :
Question publiée le 3 mai 1993
Réponse publiée le 2 août 1993