Voies navigables
Question de :
M. Carpentier René
- COM
M. Rene Carpentier alerte M. le ministre de l'equipement, des transports et du tourisme sur l'extreme degradation des conditions de travail des agents du service des voies navigables du Nord - Pas-de-Calais et, par voie de consequence, du service public. Ceux-ci assurent, outre le passage des bateaux de commerce et de plaisance aux ecluses, le ramassage des detritus flottants, le faucardage, le fauchage des berges, l'entretien et la reparation des ouvrages et la lutte anti-pollution. Depuis de nombreuses annees, ces taches sont assurees par des personnels qualifies qui sont tres apprecies par tous les utilisateurs des voies d'eau, tant commerciaux que plaisanciers, pecheries et autres usagers. De plus, elles sont necessaires a la protection de l'environnement. Or, aujourd'hui, elles ne peuvent plus etre assurees normalement. Les agents du service, obliges de s'eloigner de leur centre de rattachement, ne peuvent plus se faire rembourser les frais de deplacement, le service n'etant plus en capacite de le faire. Un exemple significatif : le bateau Pelican, specialise dans le ramassage des detritus flottants et la lutte contre la pollution, qui devait intervenir pour tout le Nord - Pas-de-Calais, reste fixe dans les environs de Lille d'ou il ne bouge plus. Avec des consequences que l'on peut imaginer quant a la qualite de l'environnement. Tout cela va a l'encontre du service public, ce que deplorent les salaries des voies navigables, et confirme l'abandon de la voie d'eau dans ses multiples fonctions. Or cela n'est pas acceptable. Il lui demande instamment quelles mesures urgentes il entend prendre afin que le service public des voies navigables du Nord - Pas-de-Calais demeure le service public de qualite que l'ensemble des usagers attend.
Auteur : M. Carpentier René
Type de question : Question écrite
Rubrique : Transports fluviaux
Ministère interrogé : équipement, transports et tourisme
Ministère répondant : équipement, transports et tourisme
Dates :
Question publiée le 13 septembre 1993
Réponse publiée le 4 avril 1994