Conventions avec les praticiens
Question de :
M. Mariani Thierry
- RPR
M. Thierry Mariani attire l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur la situation des kinesitherapeutes en France. Cette categorie professionnelle a fortement evolue. En effet, le niveau du diplome d'Etat qui se prepare sur 3 ans, s'est considerablement eleve, d'autant que l'instauration d'un numerus face a l'afflux des candidatures en limite desormais l'acces. Par ailleurs, la pratique de la kinesitherapie necessite aujourd'hui, une formation continue poussee et hautement specialisee. Veritables professionnels de la sante, les kinesitherapeutes ont consenti le sacrifice d'etudes de plus en plus longues et couteuses ; il est temps qu'ils soient apprecies a leur juste valeur. La revalorisation de leur statut implique une nouvelle prise en consideration de leur profession. Trop souvent releguee au rang de soins de confort, la kinesitherapie essuie regulierement le refus de certaines CPAM de prendre en charge des actes medicaux, dans le cas notamment de demandes d'entente prealable. Les kinesitherapeutes deplorent egalement l'obsolescence de la nomenclature des actes et l'absence de revalorisation de la lettre cle AM. Conscient des difficultes financieres extremes de l'assurance maladie, il lui demande toutefois de quelle maniere le Gouvernement entend remedier a ces problemes et quelles mesures sont envisagees pour parvenir a une plus large concertation entre les kinesitherapeutes et les caisses de securite sociale ainsi qu'a une revalorisation de cette profession afin de ne pas nuire a la qualite des soins prodigues.
Auteur : M. Mariani Thierry
Type de question : Question écrite
Rubrique : Assurance maladie maternite : generalites
Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville
Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville
Dates :
Question publiée le 3 mai 1993
Réponse publiée le 20 septembre 1993