Allocation de formation reclassement
Question de :
M. Ferry Alain
- RL
M. Alain Ferry attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur les legitimes revendications exprimees par un de ses administres. L'interesse, age de vingt-trois ans, a repris les etudes en classe de premiere l'annee derniere grace a l'allocation formation reclassement qui lui a ete attribuee. Il a, depuis, brillamment reussi son passage en terminale. Il risque de devoir abandonner les etudes, car le renouvellement de l'AFR lui a ete refuse au motif qu'il n'a pas tout a fait effectue les 1 095 jours de travail salarie necessaires. A l'heure ou le Gouvernement entend faire de la formation et de sa reforme un outil principal de la lutte contre le chomage, il est incomprehensible que l'on decourage ainsi les jeunes. Comment un jeune demandeur d'emploi peut-il accumuler 1 095 jours de travail salarie pour beneficier de l'AFR ? Il est inadmissible qu'une telle restriction proceduriere interrompe la formation de l'interesse. En l'empechant de passer son bac professionnel, on le prive d'une qualification qui est adaptee aux exigences du marche du travail. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures concretes, depouillees de toute explication bureaucratique mais coherentes, sont prevues pour aider les jeunes chomeurs et permettre aux Assedic ou a l'ANPE de poursuivre leur mission dans des conditions optimales, en disposant d'une marge de manoeuvre suffisante pour prendre des decisions adaptees aux specificites du marche de l'emploi. Il lui demande egalement d'intervenir aupres de l'Assedic du Bas-Rhin pour que l'interesse obtienne les moyens financiers d'assurer son annee de terminale, indispensable pour obtenir le baccalaureat F1.
Auteur : M. Ferry Alain
Type de question : Question écrite
Rubrique : Formation professionnelle
Ministère interrogé : travail, emploi et formation professionnelle
Ministère répondant : travail, emploi et formation professionnelle
Dates :
Question publiée le 27 septembre 1993
Réponse publiée le 17 janvier 1994