Question de : M. Colombani Louis
- UDF

M. Louis Colombani appelle l'attention de M. le ministre des affaires etrangeres sur les occasions qui peuvent se presenter, pour des entreprises francaises, de prendre part aux marches potentiels qui s'ouvriront dans le cadre des actions de developpement au profit des territoires concernes par les accords signes dernierement entre Israel et l'organisation de liberation de la Palestine. S'il apparait que l'aide internationale (celle-ci a du faire l'objet de discussions lors de la conference des donateurs a Washington le 1er octobre 1993), consentie notamment par la Communaute europeenne, a pour objectif de creer un climat economique favorable, element primordial de l'instauration d'un apaisement durable des tensions, certains problemes devront etre regles en priorite, qui reclament l'intervention du « savoir-faire technologique ». En particulier, il faudra que soit assuree une juste et rationnelle exploitation de l'eau. Les problemes hydrauliques prennent figure de veritable enjeu politique quand on sait que les ressources israeliennes, en ce domaine, proviennent de la Judee-Samarie et que ce secteur est directement concerne par le statut d'autonomie. Toutefois, il semble qu'un projet soit actuellement a l'etude d'implanter a Gaza une usine de dessalement de l'eau de mer, a l'edification de laquelle la France pourrait etre interessee. Eu egard aux liens qui nous unissent a Israel, a notre collaboration efficace, depuis 1967, aux moyens que cette nation a pu developper pour assurer sa securite, sachant que nous participerons, au sein de l'Europe, a l'effort economique et financier prochainement mis en oeuvre au profit de l'evolution des territoires occupes, il souhaiterait qu'il veuille bien lui indiquer dans quelle mesure le gouvernement francais pourra, en contrepartie, promouvoir aupres des autorites israeliennes les dossiers d'entreprises francaises susceptibles de repondre aux appels d'offres qui seront lances pour l'accomplissement de tels grands travaux.