Question écrite n° 7085 :
Droits de succession

10e Législature

Question de : M. Rigaud Jean
- UDF

M. Jean Rigaud appelle l'attention de M. le ministre du budget sur la fiscalite des tontines. Jusqu'en 1980, les biens transmis en vertu d'une clause de tontine etaient, sur le plan fiscal, passibles des seuls droits de mutation a titre onereux. L'article 754 A du code general des impots soumet desormais les biens ainsi recueillis aux droits de succession selon le regime de droit commun. Une seule exception subsiste en faveur des immeubles affectes a l'habitation principale commune a deux acquereurs lorsque celle-ci a une valeur inferieure a 500 000 F au moment du premier deces ; dans ce cas, les biens transmis continuent a etre assujettis aux droits de mutation a titre onereux. Or, ce plafond de 500 000 F n'a jamais ete revalorise depuis 1980. A terme, cette absence de revalorisation signifie la disparition de fait des clauses tontinieres, ce qui serait particulierement prejudiciable aux personnes de condition modeste. Aussi lui demande-t-il de bien vouloir lui faire connaitre sa position sur ce probleme et notamment s'il prevoit de revaloriser ce plafond.

Données clés

Auteur : M. Rigaud Jean

Type de question : Question écrite

Rubrique : Successions et liberalites

Ministère interrogé : budget, porte-parole du gouvernement

Ministère répondant : budget, porte-parole du gouvernement

Dates :
Question publiée le 25 octobre 1993
Réponse publiée le 20 décembre 1993

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