Question écrite n° 7862 :
Taxes foncieres

10e Législature

Question de : M. Lapp Harry
- UDF

M. Harry Lapp attire l'attention de M. le ministre du budget sur le probleme de la determination de la valeur locative (modele u) des terrains et constructions des etablissements industriels faisant l'objet d'une fusion dans le cadre de la revision generale des bilans prevue aux articles 39 et 40 de la loi no 59-1472 du 28 decembre 1959. En principe, cette reevaluation legale des bilans a ete effectuee en appliquant au prix de revient « d'origine » de chaque immobilisation un coefficient determine en fonction de la date a laquelle l'immobilisation etait entree dans l'actif de l'entreprise. En cas de revision obligatoire, l'entreprise pouvait pratiquer sur cette nouvelle valeur comptable, pour tout ou partie de ses immobilisations, un abattement qui, sauf exception dument justifiee, ne pouvait exceder 25 p. 100 de la nouvelle valeur definie selon les modalites indiquees ci-dessus. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer si cet abattement peut egalement etre retenu pour la determination de la valeur locative servant de base pour la determination de la taxe fonciere (c'est-a-dire la valeur locative des biens passibles d'une taxe fonciere). A cet egard, il souligne que l'article 1499 du code general des impots fixant les regles de calcul de la valeur locative des etablissements industriels precise que cette valeur « est determinee en appliquant au prix de revient de leurs differents elements, revalorisee a l'aide des coefficients qui avaient ete prevus pour la revision des bilans ». Cependant, cette disposition precitee ne fait pas reference a l'eventuelle application de l'abattement de 25 p. 100 dont il est question ci-dessus. Par ailleurs, lorsque le patrimoine fait l'objet d'une cession-fusion, un commissaire aux comptes dresse un rapport d'apport avec des valeurs comptables (soit residuelles, soit d'estimation), qui sont dans la generalite des cas tres superieures a la valeur d'origine qui determine la valeur locative de base. Attendu que les reevaluations de 1962 et 1976 ne sont pas prises en consideration, il demande enfin une information precise sur la methodologie de calcul, chaque centre d'impot traitant la question differemment.

Données clés

Auteur : M. Lapp Harry

Type de question : Question écrite

Rubrique : Impots locaux

Ministère interrogé : budget, porte-parole du gouvernement

Ministère répondant : économie, finances et plan

Dates :
Question publiée le 15 novembre 1993
Réponse publiée le 6 novembre 1995

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