Construction
Question de :
Mme de Veyrinas Françoise
- UDF
Mme Francoise de Veyrinas attire l'attention de M. le ministre du logement sur la necessaire prise en consideration de la relance du batiment. Depuis plus de trente ans, le marche de l'immobilier est structurellement en crise, du fait d'un decalage constant entre les besoins et la demande solvable en logements, d'une part, et la capacite de l'industrie du batiment et des proprietaires bailleurs a s'y adapter, d'autre part. Les contraintes imposees au marche, telles que la fiscalite ou un trop grand nombre de lois et decrets concernant l'immobilier, ont un effet depressif, voire repulsif. Notre pays connait donc une decroissance reguliere des mises en chantier : 550 000 logements en 1973, contre 267 000 en 1992, alors que les besoins sont estimes a 330 000 par an. De surcroit, le parc locatif prive diminue de 70 000 a 80 000 logements anciens. Sur l'agglomeration toulousaine, le premier semestre 1993 fait apparaitre une chute de pres de 50 p. 100 des ventes par rapport a la meme periode en 1989. Dans le meme temps, les mises en vente, et donc les mises en chantier, ont diminue de pres de 65 p. 100. Il serait donc imperatif de convaincre a nouveau les banques de s'investir dans le financement de l'immobilier, alors que toutes n'ont pas encore repercute dans leurs comptes les risques lies a ce secteur pour le passe.
Auteur : Mme de Veyrinas Françoise
Type de question : Question écrite
Rubrique : Logement
Ministère interrogé : logement
Ministère répondant : logement
Dates :
Question publiée le 15 novembre 1993
Réponse publiée le 31 janvier 1994