Personnel
Question de :
M. Colombani Louis
- UDF
M. Louis Colombani appelle l'attention de M. le ministre des affaires etrangeres sur la decision qui avait ete prise en 1983 par les plus hautes instances gouvernementales libanaises d'attribuer aux forces francaises, membres de la FINUL, la medaille libanaise de la paix « Wissam al Salam ». En effet, c'est le 9 mai 1983 que le president de la Republique du Liban, M. Amine Gemayel, prenait la decision, par decret-loi no 26, d'attribuer aux membres de nos forces armees, engagees en theatres d'operations exterieures sous les plis du drapeau de la FINUL, cette decoration pour, disait-il, demontrer de la legitime reconnaissance du peuple et de l'Etat libanais a ces hommes venus les secourir, parfois au peril de leur vie. Rappelons que 150 membres de la FINUL et du contingent francais allerent jusqu'au sacrifice supreme. Le general Lahoud, commandant en chef des forces armees libanaises, devait d'ailleurs indiquer, par la voie de la representation diplomatique libanaise en France, qu'il etait parfaitement dispose a appliquer le decret-loi decernant la « Wissam al Salam ». Peu de temps apres la Federation nationale des anciens des missions exterieures, dont le siege est domicilie a Lyon, se voyait notifier que par une note en date du 22 mai 1993 les autorites libanaises avaient decide de surseoir a l'attribution de cette decoration et ce sans motif apparent. Si sa requete touche plutot a une affaire de principe, il lui demande tout de meme de bien vouloir saisir les autorites gouvernementales libanaises, afin soit d'obtenir une argumentation de leur decision de ne plus attribuer cette reconnaissance aux membres de nos forces armees, soit d'avoir la confirmation de la remise (et sous quels delais) de cette distinction, tel que l'avait souhaite le president Gemayel.
Auteur : M. Colombani Louis
Type de question : Question écrite
Rubrique : Armee
Ministère interrogé : affaires étrangères
Ministère répondant : affaires étrangères
Dates :
Question publiée le 6 décembre 1993
Réponse publiée le 17 janvier 1994