Enseignants
Question de :
M. Cazin d'Honincthun Arnaud
- UDF
Le Finistere a le triste privilege d'etre classe parmi les departements au sein desquels l'enseignement des arts de la musique est le plus mal assure. En effet, une enquete realisee en 1990-1991 constatait que, sur l'ensemble du territoire, 10,41 p. 100 des classes de lycees et de colleges n'assuraient pas un tel enseignement. Dans le Finistere, l'on atteint 39,6 p. 100 (sur ce chiffre, il faut bien voir que 24 etablissements n'ont meme aucune classe musicale !). En 1992-1993, le deficit national etait estime a 7,6 p. 100. Dans le Finistere, 38 p. 100 des etablissements n'avaient toujours pas d'enseignement musical dans leurs programmes. 9 550 eleves finisteriens seraient ainsi prives de musique durant leur scolarite. Faut-il rappeler que la musique adoucit les moeurs et qu'elle aurait le merite immense de permettre a ces jeunes de pouvoir « decompresser » un peu, au moins une heure par semaine. Pour remedier a ce dysfonctionnement regrettable, il faudrait que la commission ministerielle, penchee actuellement sur ce dossier, prevoie la creation d'une vingtaine de postes de musique et les pourvoie. Aussi, M. Arnaud Cazin d'Honincthun demande a M. le ministre de l'education nationale quelles mesures il entend prendre dans le cadre de cette commission ministerielle.
Auteur : M. Cazin d'Honincthun Arnaud
Type de question : Question écrite
Rubrique : Enseignement secondaire : personnel
Ministère interrogé : éducation nationale
Ministère répondant : éducation nationale
Dates :
Question publiée le 13 décembre 1993
Réponse publiée le 7 mars 1994