Question écrite n° 9922 :
Infirmiers et infirmieres

10e Législature

Question de : M. Gascher Pierre
- RL

M. Pierre Gascher appelle l'attention de Mme le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales, de la sante et de la ville, sur les conditions d'admission a concourir a l'entree des instituts de formation en soins infirmiers et plus particulierement sur ses nouvelles modalites telles qu'elles sont definies par l'arrete ministeriel du 23 mars 1993 concernant notamment les epreuves relatives a la procedure de validation des acquis. Les personnes soumises a cette procedure doivent passer une epreuve de francais rentrant pour 50 p. 100 dans la note finale, a egalite avec l'epreuve sur dossier qui prend en compte le parcours personnel des candidats. Il apparait que l'objectif meme de validation des acquis est a sa source denaturee des lors qu'il y a parite entre les deux epreuves et que les motivations personnelles des candidats ne sont pas jugees comme etant suffisamment discriminatoires. De plus, les DRASS appliquent cet arrete de facon tres contrastee. Alors qu'en Basse-Normandie, 87 p. 100 des candidats a la validation des acquis ont ete autorises a se presenter au concours d'entree aux I.F.S.I., ce chiffre tombe dans les Pays de la Loire a 14 p. 100 avec une moyenne de 5 sur 20 a l'epreuve de francais. Ce resultat mediocre est en contradiction avec le taux de reussite de ces memes candidats qui ont pu passer l'ESEU avec succes et, par ce biais, concourir a l'entree aux IFSI. En consequence, il demande au ministre d'Etat de bien vouloir reviser le poids de l'epreuve de francais dans la procedure de validation des acquis et d'apporter a cette epreuve un caractere veritablement national, au regard du contraste des taux de reussite entre certaines regions.

Données clés

Auteur : M. Gascher Pierre

Type de question : Question écrite

Rubrique : Enseignement superieur

Ministère interrogé : affaires sociales, santé et ville

Ministère répondant : affaires sociales, santé et ville

Dates :
Question publiée le 10 janvier 1994
Réponse publiée le 7 mars 1994

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