Allocation d'insertion
Question de :
M. Miossec Charles
- RPR
M. Charles Miossec attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle sur la situation des jeunes de seize a vingt-cinq ans qui, etant a la recherche d'un emploi et n'ayant jamais travaille, se trouvent prives de toute aide financiere depuis la suppression, a compter du 1er janvier 1992, de l'allocation d'insertion par la loi de finances no 91-1322 du 30 decembre 1991. Ne pouvant beneficier de l'allocation de revenu minimum d'insertion, car ne presentant pas les conditions d'age requises, ni d'une indemnisation par les ASSEDIC, car n'ayant jamais exerce d'activite professionnelle salariee, les jeunes qui ne peuvent compter sur un soutien familial ou parental connaissent de reelles difficultes car prives de toute ressource. Il lui demande s'il ne serait pas opportun de prevoir le retablissement de cette allocation qui repondait a de veritables besoins et que les differentes mesures mises en place depuis n'ont pas remplacee, puisque meme si elles sont tres utiles, elles sont essentiellement destinees a l'insertion des demandeurs d'emploi et ne prennent pas en consideration la periode, aujourd'hui malheureusement de plus en plus longue, durant laquelle ces jeunes recherchent un travail. De meme, les fonds locaux d'aide aux jeunes, crees par la loi no 88-1088 du 1er decembre 1988 modifiee, destines a favoriser une demarche d'insertion, ne prennent pour les jeunes en difficulte que la forme de secours temporaires pour faire face a des besoins urgents.
Auteur : M. Miossec Charles
Type de question : Question écrite
Rubrique : Chomage : indemnisation
Ministère interrogé : travail, emploi et formation professionnelle
Ministère répondant : travail, emploi et formation professionnelle
Dates :
Question publiée le 10 janvier 1994
Réponse publiée le 7 mars 1994