Question de : M. Dimeglio Willy
- UDF
Question posée en séance, et publiée le 6 novembre 1996

M. le president. La parole est a M. Willy Dimeglio.
M. Willy Dimeglio. Ma question s'adresse a M. le ministre de l'interieur. (Encore ? par plusieurs deputes du groupe socialiste.)
M. Willy Dimeglio. Monsieur le ministre, lors du sommet europeen de Barcelone, qui s'est tenu le 27 et le 28 novembre 1995, il avait ete decide d'agir sur trois volets: un volet economique, un volet social et, on a tendance a l'oublier, un volet securite comprenant la lutte contre toutes sortes de risques et de menaces: la drogue, la contrefacon et, bien evidemment, le terrorisme.
A la lumiere du sommet franco-espagnol qui vient de se tenir a Marseille, quelles avancees concretes peut-on retenir en ce domaine ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour la democratie francaise et du Centre et du groupe du Rassemblement pour la Republique.)
M. le president. La parole est a M. le ministre de l'interieur.
M. Jean-Louis Debre, ministre de l'interieur. Monsieur le depute, vous savez parfaitement que, pour etre efficace, la lutte contre le terrorisme suppose une certaine discretion. (Rires sur les bancs du groupe socialiste.) La difference entre vous et nous, mesdames, messieurs les socialistes, c'est que nous, nous arretons les terroristes alors que vous, vous les liberez ! (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe du Rassemblement pour la Republique et du groupe de l'Union pour la democratie francaise et du Centre. - Protestations sur les bancs du groupe socialiste.)
La cooperation avec les Espagnols a ete renforcee, et elle est sans precedent. Actuellement, nous avons cinq officiers de liaison en Espagne, et un attache de police a l'ambassade, et les Espagnols ont detache quatre officiers de liaison.
Le 23 juillet dernier, la police francaise a interpelle l'un des chefs de l'ETA militaire et, depuis, elle ne cesse d'interpeller des terroristes basques. Nous avons extrade deux membres de l'ETA militaire et reconduit a la frontiere une dizaine de membres de cette organisation.
La cooperation avec la police espagnole.
M. Didier Boulaud. Est une honte !
M. le ministre de l'interieur. .. est exemplaire, et nous devrions proceder prochainement a de nouvelles interpellations. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe du Rassemblement pour la Republique.)