Surveillance des plages
Question de :
M. Léonard Jean-Louis
- RPR
Question posée en séance, et publiée le 29 janvier 1997
M. le president. La parole est a M. Jean-Louis Leonard.
M. Jean-Louis Leonard. Monsieur le ministre de l'interieur, depuis deux ans, vous nous avez montre votre volonte de reduire l'insecurite en milieu urbain et en milieu rural, et les chiffres de la delinquance, notamment sur la voirie, prouvent que vous avez ete efficace.
Or il est une autre securite, dont nous parlons peu, celle des plages. Le littoral francais accueille en effet tous les ans des millions de Francais et d'etrangers, dont la securite, qui incombe aux maires et aux elus locaux est assuree par les sapeurs-pompiers, la SNSM - la Societe nationale de sauvetage en mer - mais aussi les CRS.
Les sapeurs-pompiers, dont la departementalisation n'est pas achevee, n'ont pas les moyens de faire face seuls. La SNSM non plus. Il reste donc les CRS, qui, depuis de nombreuses annees, sont des auxiliaires precieux de securite pour les municipalites. Or, depuis deux ans, leur nombre ne cesse de diminuer. Monsieur le ministre, et je pose cette question au nom de tous mes collegues elus du littoral, envisagez-vous de stopper cette diminution ? Pouvez-vous nous garantir aujourd'hui que, en attendant que nous puissions pallier la carence de CRS par la departementalisation des sapeurs-pompiers, vous mettrez en place les moyens necessaires ? (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe du Rassemblement pour la Republique et du groupe de l'Union pour la democratie francaise et du Centre.)
M. le president. La parole est a M. ministre de l'interieur.
M. Jean-Louis Debre, ministre de l'interieur. Monsieur le depute, j'ai decide, cette annee, de ne pas reduire le nombre de CRS maitres nageurs sauveteurs sur les plages. Ils etaient 616 en 1996; ils resteront 616 en 1997. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe du Rassemblement pour la Republique et du groupe de l'Union pour la democratie francaise et du Centre.)
Par consequent, la police nationale continuera a assumer ses responsabilites. Cela dit, il faut que celles-ci en soient de plus en plus partagees avec les collectivites locales. (Applaudissements sur les bancs du groupe du Rassemblement pour la Republique et du groupe de l'Union pour la democratie francaise et du Centre.)
Auteur : M. Léonard Jean-Louis
Type de question : Question au Gouvernement
Rubrique : Securite civile
Ministère interrogé : intérieur
Ministère répondant : intérieur
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 29 janvier 1997