Ventes par correspondance
Question de :
M. Abrioux Jean-Claude
- RPR
M. Jean-Claude Abrioux appelle l'attention de M. le ministre de l'industrie, de la poste et des telecommunications sur les greves du dernier trimestre 1995 qui ont provoque un seisme economique dont les effets se font sentir pres d'un an plus tard. C'est notamment le cas pour les entreprises de vente par correspondance touchees de plein fouet par les greves de la poste. Tel est le cas d'une entreprise aulnaysienne, la SEDAO, qui a, jusqu'en 1995, realise des profits dans des conditions normales d'exploitation. Or ces greves ont occasionne une perte de chiffre d'affaires de 25 millions de francs. Paradoxalement, la dette postale s'eleve a 10 millions de francs. L'entreprise peut payer et retrouver un equilibre financier a condition de ne pas etre prise a la gorge. Faisant suite a la volonte du ministre, a savoir lisser l'impact de la greve postale par la concertation, il s'avere qu'un moratoire sur quatre mois a ete impose par la direction de La Poste. Ce paiement en 120 jours pour des problemes issus directement d'une faute professionnelle n'est pas acceptable. Soixante-dix emplois etant menaces dans une zone sensible classee prioritaire par le Gouvernement, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il envisage de prendre afin qu'une negociation soit menee dans la concertation.
Auteur : M. Abrioux Jean-Claude
Type de question : Question orale
Rubrique : Ventes et echanges
Ministère interrogé : industrie, poste et télécommunications
Ministère répondant : industrie, poste et télécommunications
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 27 novembre 1996