Question de : M. Hage Georges
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La presse ecrite est en proie a d'importantes difficultes. Nombre d'observateurs parlent a juste titre de l'annee 1997 comme de celle de tous les dangers. Un protocole vient d'etre signe entre l'Etat et la plupart des organisations professionnelles qui fixe une nouvelle grille tarifaire postale. Celle-ci aboutit a l'aberration suivante que ceux qui pesent le moins lourd et beneficient le moins de publicite paieront le plus lourd tribut. Desormais, l'accord qui vient d'etre signe ne prend plus en compte les inegalites de situation des publications, que ce soit la presse quotidienne ou la presse d'information specialisee, au moment meme ou le marche de la publicite est absorbe par le champ de l'audiovisuel et ou les facilites accordees par le CSA a TF 1 en la matiere poussent les medias audiovisuels a une concurrence sauvage sur ces marches. Cet accord bouleverse les regles, instituant un cout « a l'objet quel qu'il soit et un cout lie au poids », ce qui revient a assimiler la presse a une marchandise. Or, ne faut-il pas au contraire oeuvrer pour que le service public, l'Etat contribuent a ce que chaque lecteur qui le souhaite puisse recevoir dans les meilleurs delais et au meme tarif, quel que soit son lieu d'habitation, le journal de son choix ? M. le ministre de la culture a fait remarquer durant les debats sur la loi de finances que « de nouvelles adaptations d'aides a la presse seront sans doute necessaires... Il s'agit de trouver les formes d'aides les plus adaptees, les plus judicieuses, a l'exigence du meilleur emploi des deniers publics ». M. George Hage demande donc a M. le ministre de la culture quelles mesures il propose pour renover les aides a la presse ecrite selon le principe que celles-ci doivent etre inegalitaires pour etre justes.