Fermeture de classes
Question de :
M. de Saint-Sernin Frédéric
- RPR
M. Frederic de Saint-Sernin appelle l'attention de M. le ministre de l'education nationale, de l'enseignement superieur et de la recherche sur la legitime inquietude des parents d'eleves scolarises dans cinq etablissements de sa circonscription, touches par des suppressions de postes d'instituteurs pour la prochaine rentree scolaire. Il lui rappelle, en effet, les termes de son courrier du 13 fevrier dernier par lequel il lui faisait part de l'opposition des parents d'eleves a l'annonce des previsions de la future carte scolaire. Ainsi, la baisse des effectifs des enfants scolarises en Dordogne et, plus particulierement, dans le Haut-Perigord, pousse l'inspection d'academie a supprimer cinq postes d'instituteurs dans sa circonscription. Il lui cite les cas de Brantome et de Thiviers, des regroupements pedagogiques intercommunaux (RPI) de Villars/Quinsac, de Saint-Saud/Abjat/Champs Romain et d'Angoisse/Sarlande pour lequels la moyenne tres faible des enfants par classe, incite l'inspection d'academie a redistribuer les classes en supprimant, dans chaque etablissement, un poste. Toutefois, s'il a bien compris la justification mathematique de ces mesures, il souhaite souligner la grande flexibilite qui existe aujourd'hui dans le fonctionnement des ecoles, notamment a Villars, ou les parents d'eleves craignent que la suppression d'une classe empeche, dorenavant, la scolarisation des enfants de deux ans aujourd'hui possible. De plus, dans les RPI d'Angoisse/Sarlande et de Saint-Saud/Abjat/Champs Romain, ainsi qu'a Brantome et Thiviers, cette derniere commune etant classee en zone d'education prioritaire, les parents d'eleves font valoir la moindre performance, du point de vue educatif, des classes a plusieurs niveaux qui s'avereront obligatoires a la suite de ces suppressions de poste. En outre, il lui precise que les elus, les enseignants et les parents d'eleves, parfaitement conscients de la situation demograhique du departement de la Dordogne, souhaitent reflechir sur le devenir de la scolarite en zone rurale et y voir adapter un programme raisonnable et definitif. Enfin, dans une region eminemment rurale ou l'acces a la culture et au savoir passe exclusivement par l'ecole, tous les parents d'eleves craignent, derriere ces suppressions successives, la disparition progressive de leur ecole et par la-meme, la fin de la vie communale. En consequence, il lui demande de bien vouloir le rassurer sur la prochaine carte scolaire de sa circonscription, de lui apporter des assurances quant a la qualite de l'enseignement et le remercie de bien vouloir prendre en compte la volonte des parties concernees de reflechir ensemble a l'avenir de la scolarite en milieu rural.
Auteur : M. de Saint-Sernin Frédéric
Type de question : Question orale
Rubrique : Enseignement maternel et primaire
Ministère interrogé : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Ministère répondant : éducation nationale, enseignement supérieur et recherche
Date de la séance : La question a été posée au Gouvernement en séance, parue dans le journal officiel le 5 mars 1997